Une autre histoire, toujours aussi vraie que les précédentes et qui devrait vous aider à comprendre la problématique "d'incommodation secondaire". Nous le répétons, bien qu'innofensive en apparence, ces incommodations sont insidieuses et empoisonnantes. Elles vous privent de votre énergie positive sans laquelle rien n'est possible.
J'étais avec un ami et nous nous dirigions vers le stationnement ou je gare ma voiture. Juste comme j'arrivais à la hauteur de la guérite, une femme, très corpulente pour ne pas dire obèse, et avec un air franchement désagréable, me fait signe de m'approcher avec une intensité disproportionnée.
Elle me lance littéralement au visage qu'elle a dû déplacer ma voiture vu que je l'avais garer si mal que je bloquais littéralement tout le monde et qu'ainsi personne ne pouvait sortir. Je me permis de lui préciser l'endroit (toujours le même d'ailleurs) ou je gare ma voiture en lui précisant le fait que cet emplacement, choisie par elle-même, n'a jamais causé de problème.
Ce à quoi elle me rétorque qu'elle sait très bien ce qu'elle a vu. Et sur cet entre fait, entreprend de m'enseigner les bonnes manières.
Mon ami était rouge et pour peu que je lui en eut laissé le droit, je vous jure que la dame en aurait pris pour son rhume. Mais j'attendis deux minutes, le temps qu'elle finisse son laïus et lui souhaitai une bonne journée.
Mon ami n'en revenait pas de ma mollesse.
Mais permettez-moi de vous dire ceci.
Cette femme, obèse et emprisonnée dans son minuscule réduit de bois aux fenêtres sales, ne fait strictement rien d'autre de sa vie. Imaginez-vous un instant à sa place: vous passez vos très longues journées dans un espace réduit d'à peine 2 mètres carrés avec pour seul paysage, une étendue de voitures que vous regardez à travers des fenêtres d'une saleté repoussante. Croyez-vous sincèrement que cette femme utilise son plein potentiel? Croyez-vous qu'elle soit heureuse? Croyez-vous qu'elle se sente une importance quelconque? La réponse est non, 3 fois non.
Nous sommes en face d'un cas de misère humaine. Et le peu de bonheur que vous aurait procuré le fait de l'engueuler n'est rien comparé à la satisfaction éprouvée d'avoir, pendant quelques instants, contribué à la dignité d'une personne. L'énergie que vous dégagez vous met dans un état hautement plus réceptif aux bonnes rencontres et aux bonnes occasions.
Croyez-moi.
Loin d'être inutiles, les deux minutes que j'ai laissé filer m'auront été beaucoup plus bénéfiques qu'à elle. Et encore, ce n'est rien comparé à l'immense gaspillage d'énergie qu'aurait représenté le fait d'avoir été insulté et d'avoir quitté dans cet état. C'était à coup sûr, une journée de perdue et autant d'occasions ratées.
Pensez-y...